vendredi 22 février 2013

Entre no-kill et pillage, le juste milieu


La montée en puissance d’une très forte tendance réclamant l’application du no-kill absolu s’accompagne de comportements de plus en plus intolérants vos-à-vis des pêcheurs qui continuent de prélever quelques poissons. En outre, selon Marc Delacoste, cette attitude peut finir par porter tout autant préjudice à la pratique de la pêche que celle des viandards les plus affamés. 

jeudi 21 février 2013

Coup : des esches au top


Pour décider gardons, carpes, tanches, brèmes et autres gros rotengles, disposer d’appâts de qualité est essentiel. Pour cela, il faut en prendre le plus grand soin. Afin de conserver, préparer voire améliorer ses esches animales ou végétales, il existe des tas de méthode pour pouvoir ensuite, au bord de l’eau, en tirer le meilleur parti. Les grands champions, qui réfléchissent toujours beaucoup à ce genre de problèmes, apportent bien souvent quelques trucs et solutions astucieuses. Olivier Wimmer fait le tour de la question. 

Pêches très fines.


Avec des niveaux très bas et des eaux réchauffées, il est parfois indispensable de pêcher très fin en été pour leurrer des truites éduquées. Mais il convient alors de prendre beaucoup de précautions. Les risques de casse, surtout avec de beaux poissons, sont accrus. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut soigner les détails.

Avril : le vairon


Le vairon fait partie des poissons familiers. En effet, bien qu’il soit de petite taille, qui n’a jamais observé ces myriades de poissons tachetés qui scintillent dans les eaux claires ? Rencontre avec un poisson peu farouche en compagnie de Rémi Masson, notre photographe sub-aquatique.

L’américaine : à deux, c’est mieux !


Il y a bien longtemps que les compétiteurs aiment prolonger le plaisir en participant aux américaines, organisées souvent en complément des épreuves individuelles. Convivialité, partage, optimisation des postes, la pêche en duo permet en outre aux débutants de s’aguerrir en bonne compagnie. (René Bertin, à droite).

Préparez vos sorties sur Internet


Jacques Rosen programme plus d’une sortie de pêche sans avoir déniché sur la Toile pléthore de renseignements précieux. Postes éventuels, anciennes structures immergées, accès aux berges, mises à l’eau, niveaux d’eau, conditions atmosphériques… 

Brochet : osez les jerkbaits !

Brochet : osez les jerkbaits !
Très pratiquée en Scandinavie, la pêche au jerkbait séduit de plus en plus de pêcheurs de l’Hexagone. Michel Tarragnat fait le point sur ses aspects stratégiques et techniques avec Alain Cavard, spécialiste en la matière.

Cinq moulinets carnassiers


Voici cinq moulinets à prix intéressant au regard des qualités de chacun. La difficulté étant parfois de devoir justement choisir, Thierry Sauvin est là pour vous aider !

L’été, ça se passe en surface !


Tous ceux qui y ont goûté sont unanimes : la pêche aux leurres de surface, c’est le top en termes de plaisir et de sensations. Mais est-ce vraiment payant et surtout praticable en tous lieux et en tout temps ? Sans doute pas, mais si l’on se diversifie, les topwaters – c’est-à-dire tous les leurres flottants et non plongeants –, peuvent être beaucoup plus polyvalents qu’il n’y paraît.

Cristiano Ronaldo à la pêche

L’été, ça se passe en surface !


Tous ceux qui y ont goûté sont unanimes : la pêche aux leurres de surface, c’est le top en termes de plaisir et de sensations. Mais est-ce vraiment payant et surtout praticable en tous lieux et en tout temps ? Sans doute pas, mais si l’on se diversifie, les topwaters – c’est-à-dire tous les leurres flottants et non plongeants –, peuvent être beaucoup plus polyvalents qu’il n’y paraît.

Siluremania : palette miraculeuse !


Les leurres classiques tournants (cuillers et spinnerbaits) donnent de remarquables résultats sur bien des carnassiers, et notamment sur notre cher silure. La grande mode aujourd’hui, c’est d’équiper ses leurres souples d’une palette. Diablement efficace, à en croire Florent Marty.

mercredi 20 février 2013

iLLEX


Une journée de pêche en étang avec David Ewing, Dave Johston, Nicolas Beroud, Laurent Clisson, etc ...


Truite au poisson-nageur


Qu’ils soient flottants, coulants ou suspending, les poissons-nageurs intéressent la truite toute l’année. C’est aussi une technique sympa et ludique à la portée de tous les pêcheurs. Et quand on sait que c’est un des meilleurs moyens pour sélectionner les grosses truites, vous n’avez plus d’excuses pour vous y mettre. Suivez le guide !
[Alternative text]
La pêche aux poissons-nageurs « fraie » les grosses truites, c’est indéniable, mais ce qui rebute le pêcheur lambda, c’est la multitude de nages, formes et couleurs dans laquelle, il faut bien le reconnaître, il est parfois difficile de s’y retrouver. Pour être efficace, il faut associer un modèle à un parcours et à l’humeur du poisson. Pour faire simple, il existe trois sortes de nage : celle des poissons-nageurs flottants, celle des plongeants et celle des suspending.

Les flottants sont souvent de forme trapue avec une bavette plus ou moins longue, ce qui aura pour incidence de les faire nager plus ou moins profond. Ne vous affolez pas, la profondeur de nage est marquée sur la boîte. Ils ont une nage saccadée faite pour provoquer l’agressivité des poissons. On peut citer trois modèles qui marchent très bien : le Chubby de chez Illex, le Hornet de chez Salmo, le Bevy Cranck de chez Luckycraft.

Les coulants sont quant à eux de forme allongée. Avec leur nage sinueuse, ils imitent à merveille une proie blessée, on en trouve d’excellents dans à peu près toutes les marques sérieuses. Enfin, les suspending sont plus techniques à utiliser. Ils ont une densité proche de celle de l’eau, ce qui leur permet de rester en suspension, à la profondeur voulue, lorsque l’on cesse la récupération. Notons deux produits référence : le B’Freeze de Luckycraft et le Squad Minnow d’Illex.

Il faut ensuite associer poisson-nageur et parcours à pêcher, commençons par la petite rivière. Généralement encombrée par la végétation, celle-ci ne favorise pas le lancer. L’astuce consiste à ouvrir le pick-up du moulinet et à laisser le leurre flottant descendre vers l’aval au fil du courant. Quand il est arrivé à la hauteur voulue, vous refermez le pick-up, le fil se tend et, prenant appui sur le courant, votre poisson-nageur descend vers le fond en zigzaguant. Il ne vous reste plus qu’à ramener votre leurre le long des obstacles plus ou moins vite. Il est bien rare qu’une truite ne sorte pas de sa cache pour attaquer !

Pêche à la volée light en Mer, une technique au top


Il y a quelques années, un ami narbonnais avait organisé une sortie en mer aux leurres. Ce jour-là, rien ne nous souriait, poissons nageurs, leurres souples, pas moyen de faire un poisson. Nous étions à l’embouchure d’une rivière pourtant prometteuse, et là, il a eu une idée.
[Alternative text]
L’ami Max a monté une petite cuillère à jigger — 15 g de mémoire — précédée d’un teaser et, à ma grande surprise, il s’est mis à faire de la pêche à la volée avec ce montage. Les prises se sont enchaînées à une vitesse folle et avec une variété de poissons surprenante. Plus tard, j’ai refait cette pêche en float tube en Corse sur des fonds de 10 m. Je crois n’avoir jamais pris autant de poissons en Méditerranée sur une sortie ! Je me propose donc de vous expliquer cette technique très ludique et productive.


Les montages
Quand on parle de pêche à la volée light, c’est pour une bonne raison : le grammage des cuillères. Oubliez les cuillères à jigger pesant au minimum 100 g ! Ici, on va utiliser des poids de 10 à 30 g maximum. Les cuillères utilisées pour cette pêche seront toujours de petite taille, 11 cm maximum, et de forme ondulante. Des sociétés comme Way of Fishing, Delalande ou Ultimate proposent des modèles adaptés à cette technique. Les coloris qui marchent le mieux sont les imitations d’alevin, bleu et argent ou or et argent, ou le rose fluo. Oui, n’ayez pas peur de pêcher avec cette couleur, cela fonctionne très bien.
Le bas de ligne d’un mètre cinquante de long sera en fluorocarbone d’un diamètre n’excédant pas le 30/100 maximum. À 50 cm au-dessus de la cuillère, on fixera un teaser — plume type plume à maquereau ou micro leurre souple — jamais supérieur à 5 cm. Toutes les marques de leurres souples en proposent. Notre bas de ligne ainsi monté sera relié à une tresse de 16/100 maximum par un nœud allbright.


Technique d’animation
Avant tout, il faut savoir que vous pouvez pratiquer la pêche à la volée light aussi bien en bateau, en float tube qu’à partir de digues ou de ports lorsque cela est autorisé. L’animation est très facile à réaliser. Vous lancez votre cuillère sur la cible, laissez descendre le montage pick-up de moulinet ouvert ; après un temps plus ou moins long, fermez le pick-up, prenez contact et demandez l’animation. On commence toujours en hauteur, puis descendez légèrement la canne et faites deux petits ferrages, laissez la cuillère redescendre et recommencez.
En procédant ainsi, vous allez imiter un petit prédateur poursuivant un alevin. L’astuce consiste à prospecter les différentes couches d’eau en laissant descendre de plus en plus le montage avant de commencer l’animation. Vous trouverez ainsi facilement ce que l’on appelle la zone de confort, c’est-à-dire le lieu où les prédateurs s’alimentent.


Poissons concernés par la pêche à la volée
Au cours des sorties que nous avons faites depuis cinq ans, je crois que nous avons pris toutes les espèces de poissons possibles, les prédateurs purs comme le bar ou le barracuda, des poissons de roche, des poissons bleus et même des céphalopodes ! En fait, tout dépend de la nature du fond et de la profondeur à laquelle vous allez pêcher. Par exemple, sur des fonds rocheux à 5 m de profondeur, vous aurez toutes les chances de toucher des rascasses, des labres… Sur des fonds sablonneux, vous pourrez attraper des poissons plats ou des bars en maraude et, si vous pêchez en pleine eau à 1 ou 2 m sous la surface, les maquereaux devraient faire votre bonheur.
Avec la pêche à la volée light, ce n’est pas la taille que l’on recherche, mais la variété et le nombre de prises. Personnellement, je préfère avoir plein de touches avec une foule de de poissons différents plutôt que de passer la journée à chercher le poisson-trophée sans touches.


À très bientôt pour de nouvelles aventures sur Pêche Master, le site des pêcheurs passionnés !

La carpe y voit-elle ?


On entend souvent dire que la carpe est myope. Cherchons à y voir plus clair...
[Alternative text]
La myopie est un défaut de la vision qui s’explique par une mauvaise accommodation de l’œil : l’image de l’objet vu de loin se forme avant la rétine, au lieu de se former sur la rétine. Or, une batterie de tests scientifiques réalisés dans les années 1970 a révélé le contraire : la carpe est hypermétrope – cette fois, la vue de près est altérée, car l’objet est focalisé derrière l’écran rétinien. Éclairé par ces nouvelles données, on en déduit que la carpe est en mesure de voir sur une plus grande distance (plus de 10 mètres dans une eau très claire) que nous l’imaginions.


Autre découverte intéressante établie lors de dissections : des cellules en cônes sont présentes sur la rétine de la carpe. Ces cônes étant des récepteurs de couleur, il apparaît que la carpe distingue donc les couleurs. Ce que confirment des expériences réalisées en 1972 par Hewit, Dimentman et Karas, et Yakimenko en 1975. Mais ces scientifiques vont encore plus loin en dévoilant que la carpe est non seulement sensible aux nuances de couleur, mais qu’elle peut également associer une couleur à une situation heureuse ou non.
En toute logique, on devine que la carpe utilise donc naturellement sa vision pour chercher sa nourriture, si l’eau reste claire évidemment.


Considérons un instant nos perceptions humaines. Plus on descend en profondeur dans l’eau, plus les couleurs s’affaiblissent : le rouge devient marron à 3-4 mètres, le vert tire sur le bleu à 10 mètres et le jaune apparaît dans des tons verts à 5-6 mètres, seul le bleu reste bleu. Et retenons que la vue de la carpe diffère peu de la nôtre.
En conclusion, la carpe est en mesure de voir les couleurs dans une eau limpide et à moins de 10 mètres de profondeur. Par conséquent et en s’appuyant sur ces éclaircissements, la pêche peut s’avérer fructueuse avec un appât clair, voire blanc, sur un fond sombre et tout autant avec un appât plus terne (vert ou marron) sur un fond sablonneux ou graveleux.

Hiver, rivière en crue


Les crues changent totalement la configuration des rivières et modifient les postes et les habitudes des poissons, y compris celles de la carpe. La montée des eaux reste cependant intéressante pour la pêche, si l’on prend soin d’identifier le type de précipitation à l’origine de la crue.
[Alternative text]
Crue de pluie prometteuse

Les crues causées par de fortes précipitations, surtout de flux d’ouest ou sud, sont prometteuses. En effet, elles ont lieu à des moments de redoux et il n’est pas rare que la température extérieure soit de 10 °C, voire un peu plus. Parfois, les eaux hivernales peuvent même se réchauffer. Le moment de la montée des eaux peut être très bénéfique surtout dans les bordures calmes, les grands remous ou les bras morts. Quand l’eau se stabilise, les poissons restent aussi souvent actifs. Il n’y a guère que la décrue, surtout si elle est soudaine, qui n’est pas très bonne pour la pêche. Lors de la montée des eaux, les poissons blancs ont tendance à se regrouper dans les zones calmes pour fuir le courant et profiter de la nourriture providentielle amenée par la crue (vers de terre, larves...). Les carpes n’échappent pas à cette règle. Toutes les zones de calme, surtout les plus importantes, vont être fréquentées.


Conseils pratiques

Niveau pêche, privilégiez la pêche à deux cannes et n’hésitez pas à être mobile pour tester plusieurs zones jusqu’à trouver des carpes actives. Les montages sont classiques, mais doivent surtout permettre de brider les poissons, car les zones sont souvent encombrées. Côté appâts, la bouillette fonctionne bien, mais ne négligez pas les appâts naturels tels les asticots ou les gros vers de terre. Avec ce type d’amorce, il faut relancer régulièrement les montages, car les autres poissons blancs sont aussi très actifs et peuvent vite « nettoyer » le montage.


Crue de neige décevante

Les crues engendrées par la fonte des neiges sont en revanche rarement favorables à la pêche de la carpe. La montée des eaux est synonyme d’eau très froide et souvent très salée à cause du déversement de sels sur les chaussées. On peut espérer tout au mieux quelques poissons dans des bras morts si la crue se stabilise et dure plusieurs jours, mais il est rare de prendre des poissons à la montée des eaux.

Les bras morts de rivière, un site prometteur


C’est dans ces zones retirées qu’abondent les corpulents spécimens aquatiques, dès le début de l’arrière-saison. État des lieux et conseils pratiques.
[Alternative text]
Juste à la liaison entre le bras mort et la rivière, là où le courant côtoie l’eau dormante, où les eaux sombres avoisinent les plus claires, un poste idéal s’offre à vous. En effet, ces fonds récupèrent rapidement différents fragments déposés par le courant, et offrent ainsi de véritables festins aux poissons qui cherchent à s’alimenter en prévision de l’hiver. Ils s’y abritent en masse et intensifient leurs activités alimentaires. La concurrence est donc rude, et les carpes n’y échappent pas. Elles baissent leur garde et se laissent plus facilement berner par les appâts.
Bien que ça grouille et de nourriture – insectes, larves, vers, etc. - et de toutes sortes de poissons, il reste cependant délicat de faire une prise parmi cette faune aquatique abondante. Pour parvenir à ses fins, le pêcheur aura le nez fin de s’installer dans les 40 ou 50 premiers mètres du bras mort, dans un endroit peu, voire pas encombré de feuilles mortes et où la profondeur de l’eau atteint au moins 1,50 m.

Une fois installé à votre poste, aurez-vous pensé à vous munir de l’équipement adéquat ? En toute logique, vous aurez déjà prévu du matériel léger – plus pratique pour se déplacer dans un environnement « hostile ». Et pour s’adapter au site qui regorge de pièges connus des carpes, il conviendra d’opter pour un moulinet doté d’un nylon résistant (35-40 centièmes), d’hameçons forts de fer et de montages faciles et robustes. Côté amorçage, choisissez-le odorant et attirant, et pour l’appât, préférez les bouillettes carnées, parfaitement adaptées à ce type d’environnement.

L'hiver, découvrez les petits plans d’eau


Cette saison est particulièrement propice à la pêche à la carpe dans des plans d’eau de taille modeste, car celles-ci sont plus facilement localisables. Mais pas pour autant plus faciles à pêcher… Conseils pour découvrir les petits plans d’eau.
[Alternative text]
Quand l’eau descend en dessous de 8 °C, les carpes réduisent largement leur alimentation. Elles se regroupent souvent en quelques endroits des plans d’eau et, quand les conditions sont clémentes, elles parcourent de courts chemins à la recherche d’un peu de nourriture. Ces chemins sont souvent encore plus « immuables » qu’à la belle saison, et tel un train sur les rails, elles n’en sortent pas.



Beaucoup plus suspicieuses face à un montage

Il est bien sûr possible de prendre des carpes en grands lacs, mais encore convient-il de bien connaître le plan d’eau, ses carpes et leurs habitudes. Il est donc plus facile de découvrir un plan d’eau de taille modeste (quelques hectares) en hiver. En effet, statistiquement, on a plus de chance de trouver la zone où se trouvent quelques carpes mordeuses en bougeant régulièrement. Ceci étant, la pression de pêche est un facteur négatif à prendre en compte sur les petits plans d’eau. En effet, si les carpes sont souvent plus faciles à localiser qu’en grands lacs, dans ce cas, elles deviennent bien plus difficiles à piéger. D’autant plus qu’en hiver, elles se nourrissent peu et lentement et peuvent être beaucoup plus suspicieuses face à un montage. Ce phénomène est vraiment à prendre en compte l’hiver, car ne pas prendre de poisson ne veut pas dire qu’ils ne sont pas présents sur la zone.



Précieuses recommandations

Voici quelques conseils pour aborder des petits plans d’eau l’hiver. Tout d’abord, prenez bien le temps d’observer le plan d’eau avant de pêcher. Vu que sa superficie n’est pas très grande, n’hésitez pas à faire le tour avant de décider où tendre vos lignes. Le moindre signe tel des fouilles ou un remous doit être pris en compte. Privilégiez la pêche à deux cannes, maximum trois, pour être mobile. Une tactique efficace consiste à changer de zone toutes les deux heures environ pour espérer trouver des carpes actives. Privilégiez les petits appâts, si possible des appâts tendres. Le maïs doux est très bon. Les esches animales telles les asticots sont aussi de premier ordre en hiver. Niveau amorçage, privilégiez la qualité à la quantité. Les carpes mangent peu, donc inutile de les gaver avant qu’elles tombent sur l’esche piégée. L’hiver est la meilleure période pour user des « sticks » solubles en amorçage. Enfin, n’oubliez pas de prendre de quoi boire chaud régulièrement et manger un peu. Le froid nous fait perdre beaucoup de calories et le confort n’est vraiment pas à négliger pour pêcher toute une journée efficacement.

REGLEMENTATIONS


En France, la pêche en eau douce est régie par le Conseil Supérieur de la Pêche, organisme dépendant du Ministère de l'Environnement, créé avec l'accord des pêcheurs afin de gérer au mieux l'ensemble de l'activité.
On ne saurait vanter les mérites de toutes les instances qui œuvrent pour que la pêche puisse être pratiquée dans les meilleures conditions et pour que le patrimoine piscicole soit protégé.
La pêche n'échappe pas à la loi, et la législation relative à sa pratique est très rigoureuse. Outre l'interdiction formelle de vendre les produits de sa pêche, un pêcheur doit, pour être autorisé à pêcher à la ligne en rivière, en étang, en canal, en lac de barrage ou sur tout autre plan d'eau du territoire français, suivre des règles précises. D'autre part, il lui faut se plier à des réglementations locales sur certains points.

Les principaux points de cette réglementation :
  • Possession d'un permis de pêche :

  • Toute personne désirant exercer une activité de pêche sur une eau libre doit adhérer à une A.A.P.P. (Association Agréée de Pêche et de Pisciculture)

  • Classification des eaux :

  • Les cours d'eau et plans d'eau du territoire français sont classés en deux catégorie, en fonction de la nature du peuplement piscicole (1ère catégorie et 2ème catégorie).

  • Limitation du nombre maximal de lignes
  • Périodes d'ouverture et de fermeture de la pêche
  • Restrictions sur la taille des poissons et des captures

Brochet50 cm
Perche10 cm
Sandre40 cm
Truite23 cm


Ordre de grandeur des limitations de la taille de quelques poissons.






Pour toute personne adulte, un permis de pêche normal coute environ entre 40 et 60 € selon le type de pêche que l'on pratique et selon la région.


RENSEIGNEZ VOUS CHEZ VOTRE DETAILLANT D'ARTICLES DE PECHE

LES POISSONS


La connaissance halieutique des poissons a progressé, notamment grâce à la pisciculture. Un bon pêcheur doit être capable d'utiliser ses connaissances à bon escient.
Le patrimoine piscicole de la France est l'un des plus riches d'Europe, et il donne au pêcheur l'occasion de rencontrer des espèces extrêmement variées.
La pêche au coup permet de se frotter essentiellement aux poissons blancs mais parfois, par hasard, aux quelques carnassiers qui peuplent nos plans d'eau et nos rivières.

1.Les principaux poissons blancs :



Ce sont essentiellement des cyprinidés, parmi lesquels nous trouvons, par ordre alphabétique et parmi les plus connus :
L'ablette : petit poisson de surface aux écailles argentées, qui vit dans les rivières, les canaux, les lacs et les gravières où l'eau demeure toujours propre.

Taille:12 à 15 cm (jusqu'à 25cm)
Poids:5 à 20 g (jusqu'à 250g)

L'anguille : serpentiforme, qui pond en mer et dont les petits reviennent en eau douce pour se développer. Cette espèce est l'une des plus originales dans la mesure où elle vit en eau douce et migre sur plusieurs milliers de kilomètres pour frayer, vers la côte est des Etats Unis, la mer des Sargasses. Les femelles pondent à une profondeur d'environ 400 mètres, et les larves qui survivent sont portées vers les côtes européennes par les courants, pendant 2 à 3 ans. A cet âge on les appelle des civelles ; elles remontent les fleuves par les estuaires et se dispersent dans les cours d'eau. Elle appartient à la famille des anguillidés.

Taille:30 cm à 1m (jusqu'à 2 m)
Poids:300 g à 2 kg (jusqu'à 3.5kg)

La brème : dorée ou bordelière, elle préfère les eaux calmes et plus chaudes. Elle est peu exigeante et tolère même des niveaux de pollution assez prononcés. Dans bien des canaux, elle a détrôné le gardon. On peut d'ailleurs trouver des hybridations avec le gardon.

Taille:20 à 50 cm (jusqu'à 70cm)
Poids:500 g à 2 kg (jusqu'à 6kg)

La carpe : si on fait abstraction du silure, elle représente le plus gros poisson qu'il nous soit donné de capturer à la ligne. En effet, la carpe est l'un des plus gros cyprinidés connus.
Taille:40 à 60 cm (jusqu'à 1m)
Poids:2 à 8 kg (jusqu'à près de 40 kg)

Le gardon : il est l'un des poissons les plus communs d'Europe et on le trouve dans la plupart des eaux. Il constitue le poisson de base pour la pêche au coup. Il n'est pas toujours très facile de reconnaître un gardon, compte-tenu des hybridations fréquentes de cette espèce avec le rotengle et la brème.
Taille:15 à 20 cm (jusqu'à 45 cm)
Poids:200 g (jusqu'à 2 kg)

Le goujon : inconditionnel des eaux très propres, il s'est considérablement raréfié. Le courant n'est pas une obligation absolue puisqu'on le trouve dans des gravières aux eaux fraîches et limpides.
Taille:10 cm (jusqu'à 25 cm)
Poids:10 à 50 g (jusqu'à 220 g)

La tanche : c'est un poisson puissant et massif, aux couleurs nobles à dominante vert-bronze et aux reflets dorés qui en font l'une des plus belles espèces de nos rivières. Elle passe pour être timide, elle aime les endroits calmes avec des herbiers, et ne manifeste jamais sa présence de façon bruyante ou spectaculaire.
Taille:25 à 35 cm (jusqu'à 65 cm)
Poids:500 g à 1 kg (jusqu'à 5 kg)

2.Les carnassiers :

Puisque les carnassiers sont fréquemment attirés par l'activité du coup, il est alors courant d'en prendre à la ligne. Ils se nourrissent essentiellement de proies vivantes, et tous les poissons énumérés précédemment notamment les jeunes, peuvent entrer dans leur régime alimentaire.


Le brochet : il est considéré comme le roi des carnassiers (''requin d'eau douce'') par sa puissance et sa combativité. Il se rencontre dans toute l'Europe. En général, on le trouve dans les endroits calmes, car il s'adapte très mal aux petits canaux à forte navigation et aux rivières à débit soutenu. Par sa présence, il contribue à éliminer les poissons malades ; il participe donc activement à l'équilibre naturel du biotope aquatique.

Taille:50 cm à 1 m (jusqu'à 1.5 m)
Poids:1.5 à 8 kg (jusqu'à 20 kg)

La perche : on la reconnaît facilement à ses couleurs zébrées et à la beauté de ses nageoires. Résistant aux grands froids, elle reste active toute l'année. Elle peut souffrir de nanisme, principalement dans les petits étangs, si elles se trouvent en trop grand nombre. Au bout de 10 ans, une perche peut atteindre 1 kg.

Taille:15 à 35 cm (jusqu'à 50 cm)
Poids:200 à 300 g (jusqu'à 4kg)

Le sandre: originaire des pays d'Europe centrale, il a été introduit avec succès en France vers 1945, même s'il entre très souvent en concurrence avec le brochet dont il restreint la croissance et l'expansion. On trouve aujourd'hui ce carnassier dans les fleuves et les rivières calmes et dans les grands plans d'eau du nord de la Loire et du centre.

Taille:40 à 80 cm (jusqu'à 1.3 m)
Poids:jusqu'à 15 kg

3.Les poissons records :

POISSONSANNEELIEUPOIDS
Ablette1980Hautes-Alpes0.265 kg
Anguille1981Paris4.7 kg
Barbeau1984Essonne7.2 kg
Black-bass1992Gard3.6 kg
Brème1993Bas-Rhin5.7 kg
Brochet1993Eure24 kg
Carpe1981Seine-et-Marne37 kg
Chevesne1994Var3.51kg
Gardon1980Pas-de-Calais2.4 kg
Goujon1993Gironde0.220 kg
Perche1995Tarn2.690 kg
Rotengle1995Aveyron1.724 kg
Sandre1992Côte D'or13.950 kg
Saumon1974Allier16.5 kg
Tanche1995Meuse4.45 kg
Truite Fario1985Lozère14.3 kg kg
Truite arc-en-ciel1982Eure-et-Loir7.475 kg

Tableau des records 'La Pêche et les Poissons-sept 1995'.






Les silures, espèce en pleine expansion, peuvent atteindre plus de 150kg.

L'AMORCE


Qu'est-ce qu'une amorce ?
L'amorce est un composé de plusieurs éléments (farine, chapelures, tourteaux...) qui sert à attirer le poisson en un lieu donné, afin de le pêcher sur ce lieu d'amorçage. Sachant à quel endroit va se trouver le poisson sur un fond invisible pour nous, on peut donc dire que l'amorce est un peu ''l'œil du pêcheur''.
En théorie, n'importe quelle amorce peut prendre n'importe quel poisson. Pourtant, la diversité naturelle de la gent aquatique est telle que certaines règles doivent être observées.
Ainsi, si beaucoup de poissons blancs sont apparemment identiques, les uns ne vivent cependant pas comme les autres. L'ablette, par exemple, ne se nourrit pas de la même façon qu'une brème, leur bouche étant "construite" différemment. Ayant la bouche tournée vers le haut, l'ablette va plutôt naturellement chercher sa nourriture vers la surface alors qu'au contraire, la brème ayant la sienne orientée vers le bas aura tendance à se nourrir sur le fond. (Voir dessin ci-dessous).
C'est pourquoi, sans pour autant employer des produits grandement différents les deux poissons pouvant manger à peu près la même chose la conception d'amorce doit toujours être préparée selon qu'on s'adresse à un poisson évoluant dans la couche supérieure de l'eau (l'ablette, ...) ou à un autre vivant principalement sur le fond (brème, …).


Granulométrie :
En règle générale, on utilise une amorce à grosses particules pour le fond et une amorce à plus petite granulométrie pour la surface. Si on peut, à la limite, utiliser une "grosse" amorce en surface et une amorce à fines particules sur le fond, il devient par contre très difficile, voire impossible, de pêcher en surface avec une préparation très collante et lourde. C'est avant tout un problème de poids.
L'amorce de surface, pour bien travailler à cet étage supérieur de l'eau, ne doit jamais ni trop coller de façon à éclater en surface et y rester, ni être trop lourde pour ne pas descendre rapidement.
Bien au contraire, l'amorce de fond demande un minimum de collant et de lourdeur pour, à la fois, descendre rapidement et bien tenir, tout en travaillant le plus longtemps possible.


Collant :
L'amorce doit être d'autant plus collante que la profondeur de pêche est importante et/ou le courant plus ou moins soutenu, tout simplement, et c'est normal, afin que les boules d'amorce se délient dans le temps au lieu de s'ouvrir instantanément, lâchant toutes les particules au gré du courant.
Mais attention! Collant ne veut pas dire boules indestructibles au fond de l'eau... ;-) .Le rôle premier de l'amorce est de travailler afin d'attirer le poisson sur le coup de pêche. Il faut donc, en général, avoir une amorce qui travaille en plusieurs temps. C'est ici qu'intervient, outre les produits collants constituant la préparation, le serrage des boules.
Prenons l'exemple de 10 boules d'amorce à jeter : 4 seront fortement serrées, 4 autres le seront moyennement et les 2 dernières presque pas; ainsi, les 4 premières tiennent bien le fond, se délient et libèrent les esches au bout d'une demi-heure, les 4 suivantes le font au bout d'un quart d'heure et les deux dernières éclatent rapidement.



Couleurs :
Amorces claires ou sombres?
En général, une amorce de couleur sombre attire davantage les poissons de petite et moyenne tailles et semble avoir moins d'attrait pour les gros sujets (sauf en pêche difficile).
Au contraire, une amorce de couleur claire tente surtout les beaux poissons (brèmes), mais ne maintient que très modestement dans le temps les sujets de taille inférieure.
Effet du hasard, produits miracles? Ni l'un, ni l'autre. Prenez par exemple un gardon dans une rivière où le fond est brun-noir : il a le dos noir. Placez ce même gardon dans un bassin où l'eau est verte : deux heures plus tard il a le dos vert. POURQUOI ?
Tout simplement par phénomène de mimétisme avec son nouvel environnement et le nouveau fond. N'apparaissant plus comme une tâche au fond, il devient ainsi une proie moins facilement repérable par les carnassiers.
Le simple fait, donc, d'être en désaccord avec le milieu (en l'occurrence, tâche noire sur fond clair) rend le poisson peureux et peu enclin à rester tranquillement sur la zone d'amorçage, sauf si... ce poisson a une taille assez respectable pour ne pas risquer l'attaque d'un brochet ou d'un sandre.
En partant de cette constatation, on comprend aisément qu'une amorce de couleur claire sélectionne avant tout, le gros poisson par crainte des plus petits, et qu'une amorce foncée intéresse davantage les petits sujets.



Senteur :
Prétendre qu'on comprend et que l'on sait réellement pourquoi telle ou telle odeur, ou arôme, plaît davantage à tel ou tel poisson ne serait pas sérieux. Dans ce domaine, on ne peut faire que des constatations servant de base et de référence.
Ainsi, on a pu observer qu'un produit riche en vanille donne d'excellents résultats avec le gardon. La cannelle et ses dérivés sont plus efficaces que tous les autres pour la brème. De même, la fraise supplante actuellement le plus souvent n'importe quel parfum pour attirer la carpe.
En tout état de cause, bien que l'on puisse allécher du poisson avec une amorce sans parfum, il est indéniable que l'ajout d'un arôme permet, en bien des cas, d'attirer et de retenir plus durablement le poisson sur la zone de pêche.

Effets nutritifs :
Une fois le poisson sur le coup, il faut savoir le garder.
En présence de poissons qui ne s'alimentent pas ou peu, l'amorce doit être relativement pauvre. Composée de produits peu nourrissants (coprah, ...), elle doit cependant travailler constamment, afin de fixer l'attention du poisson pour qu'il reste dans la zone d'amorçage.
En revanche, lorsque les poissons s'alimentent normalement, notamment aux beaux jours, l'amorce doit être composée en grande partie de produits nourrissants et riches comme le tourteau de maïs ou le PV1, de produits à base de sucre comme les biscuits ou de la chapelure de pain.

Pour résumer, on choisit une amorce :

  • en fonction de l'eau (profondeur de pêche, courant, fond vaseux, ...)




  • en fonction des poissons recherchés.

LE MATERIEL


Le matériel utilisé pour la pêche au coup est d’une grande variété . Un très bon équipement est relativement onéreux; il est néanmoins possible d’acquérir du matériel progressivement. Outre le matériel de base, le panier siège est un accessoire indispensable du pêcheur au coup; il permet un rangement efficace des lignes et du petit matériel.
Nous détaillerons ici l'ensemble du matériel nécessaire surtout pour la pêche à la grande canne.


1: Les cannes.


On trouve dans le commerce de nombreux modèles de cannes au coup, et même si la tendance était il y a quelques années au gigantisme (17-18 mètres), on revient peu à peu dans les limites du raisonnable (limitation des cannes à 14.5 mètres en compétition). Il existe deux types de cannes : les cannes télescopiques et les cannes à emmanchements.



Les cannes télescopiques :
On utilise généralement des modèles télescopiques lorsque les distances de pêche sont faibles (inférieures à 5 ou 6 mètres), elles offrent un grand confort et sont faciles à ranger et à transporter. Elles sont surtout adaptées aux pêches de vitesse (en bordure des petits poissons) ou en barque. Elles s’avèrent inconfortables dans les grandes tailles surtout en présence de vent.

Les cannes à emmanchement : 
Ce type de canne est utilisé dès que la longueur dépasse 7 mètres. Parfaitement équilibrées, les cannes à emmanchement ont une taille adaptable aux conditions de pêche ; on peut ne monter que les brins (éléments) nécessaires et obtenir ainsi la longueur désirée.

Le matériau :
Les cannes en bambou, lourdes et encombrantes, et les cannes en fibre de verre, peu maniables au-delà de 6 mètres, sont peu à peu à reléguer au chapitre des souvenirs. Aujourd’hui, la structure et les performances du carbone expliquent le développement et la part prépondérante qu’il occupe dans la fabrication des cannes modernes. Il offre un compromis idéal entre coût de production et confort de pêche, au détriment du Kevlar qui est peu à peu abandonné pour cause de conception trop onéreuse.
Une des caractéristiques essentielle de la fibre de carbone est son module (d’Young), une valeur chiffrée, résultat du rapport :

module = (résistance à la traction) /allongement
exprimé en Giga Pascal (GPa)
Plus le module est élevé, plus le matériau est rigide. Les fabricants actuels de cannes utilisent principalement 5 types de module de carbone :
AbréviationDésignationModule (exprimé en GPa)
HR
Haute Résistance
230
MI
Module Intermédiaire
300 à 350
HM
Haut Module
400
HMS
Haut Module Supérieur
450 à 600
THMS
Très Haut Module Supérieur
650 et +

On retrouve dans cette classification la distinction faite entre carbone et graphite : les fibres de carbone étant les fibres de caractéristiques mécaniques moyennes et les fibres de graphite, les fibres à haute performance.
Les matériaux que nous venons d’énumérer se présentent sous la forme de filaments microscopiques (de quelques microns de diamètre) rassemblés en fibres. Pour rendre ces fibres performantes, il est indispensable de les associer à un liant : la résine d’imprégnation, dont le rôle est d’unir tous ces fils, d’assurer la répartition des forces, et de les protéger contre le milieu extérieur.

Le couple :
Le poids est important, le couple l’est davantage ! Produit du poids total de la canne (exprimé en kg) x la distance (exprimée en mètres) qui sépare le point d’équilibre (ou ’’centre de gravité’’) à l’extrémité du talon de la canne. Il se mesure en [mètres/kg]. Pour une longueur donnée, plus le couple est faible, ou concrètement plus le point d’équilibre est proche de la main du pêcheur, plus la canne est confortable.




l x poids de la canne = COUPLE en [m/kg]

Un procédé de fabrication :
Le procédé Viper Process, développé par GARBOLINO, a permis au fabricant français de générer des produits aux caractéristiques de très haut niveau.
Aujourd’hui, pour toutes les cannes au coup, l’association de multiples perfectionnements avec nappes carbones unidirectionnelles ultra-légères permettent au procédé Viper Process d’obtenir :
- des cannes beaucoup plus rigides à longueurs égales,
- des cannes plus légères et plus fiables à profil constant.



Le prix :
Une canne de haut niveau coûte aujourd’hui entre 10 000 et 20 000 FF. Cependant, il est tout à fait possible d’obtenir de bons résultats avec une canne moins onéreuse; de plus, depuis quelques années, le prix des grandes cannes diminue à mesure que leurs qualités techniques augmentent.

Le scion :
Le scion est la partie la plus en avant de la canne. C’est un élément essentiel pour la réussite d’une partie de pêche. De nos jours, le système le plus performant consiste à utiliser des scions creux à élastique intérieur monté sur un ou plusieurs brins, le tout combiné avec une échelle (réserve) permettant de régler la tension de l’élastique ou pour renouveler la partie d’élastique abîmée, et une tulipe (embout) en téflon pour assurer à l’élastique une glisse optimale. Il est également conseillé d’utiliser un lubrifiant pour une pleine efficacité de l’élastique. L'élastique intérieur est en général plein mais pour la pêche des gros poissons (carpes en particulier), il est préférable d'utiliser un élastique creux (d’apparition récente).


2: Les flotteurs.

Il y a encore une dizaine d’années, les compétiteurs fabriquaient eux-mêmes leurs propres flotteurs. Non pas qu’ils aient eu un goût immodéré du bricolage mais simplement parce qu’ils ne trouvaient pas, chez les détaillants, de modèles pouvant convenir à leurs exigences. La technologie aidant, les distances de pêche ont considérablement augmenté et un pêcheur de concours doit désormais disposer d’une gamme extrêmement large de flotteurs (il doit savoir pêcher tout aussi efficacement les petits poissons en bordure que les grosses brèmes à 14 m). 
Un flotteur est avant tout déterminé par son poids et sa forme. Ce sont ces deux paramètres qui indiquent son utilisation optimale même si, nous le verrons plus loin, d’autres critères permettent d’affiner ce choix (diamètre, couleur et matériau de l’antenne, longueur et nature de la quille). Pour résumer, disons qu’on ne pêche pas l’ablette sous la surface et la carpe par 4 m de fond avec le même flotteur.4 formes principales :
Même si l’imagination des fabricants, souvent conseillés par des champions d’ailleurs, a permis de voir apparaître sur le marché des dizaines de formes de flotteurs, on peut simplifier sans grand risque en disant qu’on distingue quatre grands types de formes de flotteurs : les flotteurs effilés, les formes ‘poire’ (ou goutte d’eau), les flotteurs ‘boule’ et les plats.
Les flotteurs effilés : ces flotteurs très allongés, et donc en général très fins, sont utiles dans les pêches difficiles et, le plus souvent, sur des pêches de petits poissons. Leur forme n’oppose qu’une faible résistance à l’enfoncement ce qui permet de pêcher avec des esches (appats) fragiles. En revanche, le corps de ces flotteurs, forcément très long, ne permet pas de les utiliser dans les courants assez soutenus et ils sont donc réservés aux eaux calmes (étangs, canaux ou rivières très lentes).
Les flotteurs ‘poire’ :ce sont les flotteurs passe-partout par excellence. Leur corps, légèrement renflé à la base, leur donne une bonne stabilité, y compris dans des courants moyens, mais permet également de pêcher sans problème en étang, s’il y a du vent, et même en rivière ou en lac de barrage, dans les plus grandes tailles.
Les flotteurs ‘boule’ :selon les régions, il est évident que ces flotteurs seront plus ou moins utiles. Ils sont prévus pour pêcher dans les rivières rapides, et surtout dans les grands fleuves puissants (Loire, Seine, Rhône). Leur forme, très trapus, leur donne la stabilité nécessaire et, dans les grandes tailles (jusqu'à 20 g), ils permettent de pêcher très lourd et c’est souvent la seule solution pour parvenir à tromper les très gros poissons de ces eaux (gros gardons, brèmes et carpes). Ils peuvent également être utilisés en eaux plus ou moins calmes lorsque l’on recherche les beaux poissons.
Les flotteurs ‘plats’ :d’apparition récente, ces flotteurs sont particulièrement intéressants pour la pêche en rivière, surtout lorsqu’il faut pêcher lourd. Leur forme, en effet, n’oppose que très peu de résistance au courant, ce qui permet de présenter le plus naturellement possible une esche sur le fond.

Les quilles :
Une longue quille apporte une stabilité incomparable et la tendance, ces dernières années, va vers un allongement significatif de ces quilles. Le métal, par sa densité, est toujours le plus utilisé mais on trouve également des quilles en carbone, parfaitement rigides, et des quilles en fibres de verre, elles aussi très stables.

Les antennes :
L’antenne est un élément prépondérant dans le choix du flotteur. En action de pêche, elle reste le seul lien visuel avec le pêcheur. C’est elle qui indique la touche. Elle doit être parfaitement visible mais, dépassant trop hors de l’eau ou étant d’un diamètre trop important, elle va trop résister à l’enfoncement du flotteur et le poisson peut alors sentir le piège. Il faut toujours chercher le bon compromis visibilité/sensibilité.
Pour cela, si le matériau utilisé a son importance (métal, carbone, fibre de verre), des études récentes ont prouvé que c’était surtout le diamètre de l’antenne qui entrait en jeu. On s’est rendu compte que ce qui faisait l’extrême sensibilité des antennes métalliques, c’était surtout la possibilité qu’offrait ce matériau de réaliser de très fines antennes, plus que la densité du métal.
Cela permet donc de considérablement simplifier le choix des antennes puisqu’il suffit désormais de se préoccuper de leur diamètre pour ajuster la sensibilité de la ligne.
Remarque : Les antennes en fibre de verre, quoique teintées dans la masse, laissent passer la lumière, ce qui est intéressant lorsqu’on pêche face au soleil.

Le corps :
Le corps des flotteurs modernes est souvent réalisé en polystyrène extrudé en polyuréthane ou en balsa .


3: Le petit matériel.

La pêche au coup à haut niveau exige de disposer d’un matériel impeccable et parfaitement sélectionné.Le nylon :
Trois critères permettent de sélectionner et de comparer les performances des nylons de pêche : sa résistance [kg], son diamètre [en centièmes de mm] et son allongement [en %]. On définit aussi la résistance absolue [kg/mm²] qui est le rapport entre la résistance et la surface réelle du nylon.
Il est évident que plus la résistance absolue est élevée, meilleur est le nylon (le must aujourd’hui a une R.A. aux alentours de 110 kg/mm² ).

Les plombs :
Le plomb est un élément important car c’est lui qui détermine la présentation de l’esche. Son rôle est d’équilibrer le flotteur. Si la disposition et le poids total de la plombée interviennent en priorité, le centrage sur la ligne est également un point important.
Une série de plombs parfaitement centrés limite les phénomènes de vibrations qui peuvent se transmettre au niveau de l’hameçon et, dans des conditions difficiles, provoquer des refus de la part des poissons. La dureté des plombs est aussi déterminante : un plomb mou se déplace facilement sur la ligne et ne l’endommage pas (un plomb trop dur peut facilement cisailler des nylons, surtout ceux de faibles diamètres).

Les hameçons :
La plupart des hameçons modernes sont fabriqués en acier haute performance qui confère à la pointe un piquant et une résistance de très haut niveau (il faut savoir que plus un hameçon est piquant, moins il blessera les poissons).
La plupart des hameçons sont aussi pourvus de micro-ardillons par souci de respect des poissons. Il existe aussi des hameçons sans ardillons qui ont le grand avantage de moins endommager les esches fragiles (vers de vase).
Le choix d’un hameçon s’effectue sur sa taille (du n° 30 au n° 10), sur sa section de fer, sur sa couleur, sur la longueur de sa tige et bien sûr en fonction de l’esche et du poisson recherché .

C'est quoi la pêche au coup ?


La pêche au coup se définit comme la façon de capturer des poissons à un endroit déterminé appelé coup sur lequel, par l’amorçage, le pêcheur les a attirés. La pêche au coup peut donc apparaître comme statique mais, en fait, elle relève de l’application de techniques et de stratégies et demande un sens de l'eau particulièrement aiguisé.
Elle regroupe, entre autres, la pêche à la grande canne, à l’anglaise, à la bolognaise, à la franglaise, en plombée…
La pêche au coup est pratiquée par de nombreux adeptes quels que soient leur âge et leur milieu social. L'abondance et la diversité des espèces de poissons expliquent en partie cette grande popularité.
De nos jours, les techniques et le matériel ont considérablement évolué et l'image du pêcheur somnolant devant un nombre important de cannes est désormais dépassée.


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PERCHE


INFORMATIONS

Description
prise au rock vib de chez reins en 2" mint Magnifique combat avec l apparition d une congénère du meme gabarit... Quel dommage que pers ne m accompagner...
Détails
Espèce de poisson: 
Type d'eau: 
Poids (kg): 
2.0
Longueur (m): 
48.00
NO KILL: 
Oui
Date: 
21/12/12 (Toute la journée) à
Technique de pêche: 
Type d'esche: 
Conditions
Temps
 
Vent
 
Nord
6 km/h
Phase lunaire
 
Lune gibbeuse croissante
T° de l'eau
 
Pression atmosphérique

CARPE 7KG


INFORMATIONS

Description
belle carpe de 6,5kg au printemps le bouchon va sous d'un cou sec,je ferre et elle combat bien.
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Détails
Espèce de poisson: 
Type d'eau: 
Poids (kg): 
7.0
NO KILL: 
Oui
Date: 
12/06/11 14:50 à
Technique de pêche: 
Type d'esche: 
Conditions
Temps
 
Vent
 
Ouest
5 km/h
Phase lunaire
 
Premier quartier
T° de l'eau
 
Pression atmosphérique