mercredi 20 février 2013

Les bras morts de rivière, un site prometteur


C’est dans ces zones retirées qu’abondent les corpulents spécimens aquatiques, dès le début de l’arrière-saison. État des lieux et conseils pratiques.
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Juste à la liaison entre le bras mort et la rivière, là où le courant côtoie l’eau dormante, où les eaux sombres avoisinent les plus claires, un poste idéal s’offre à vous. En effet, ces fonds récupèrent rapidement différents fragments déposés par le courant, et offrent ainsi de véritables festins aux poissons qui cherchent à s’alimenter en prévision de l’hiver. Ils s’y abritent en masse et intensifient leurs activités alimentaires. La concurrence est donc rude, et les carpes n’y échappent pas. Elles baissent leur garde et se laissent plus facilement berner par les appâts.
Bien que ça grouille et de nourriture – insectes, larves, vers, etc. - et de toutes sortes de poissons, il reste cependant délicat de faire une prise parmi cette faune aquatique abondante. Pour parvenir à ses fins, le pêcheur aura le nez fin de s’installer dans les 40 ou 50 premiers mètres du bras mort, dans un endroit peu, voire pas encombré de feuilles mortes et où la profondeur de l’eau atteint au moins 1,50 m.

Une fois installé à votre poste, aurez-vous pensé à vous munir de l’équipement adéquat ? En toute logique, vous aurez déjà prévu du matériel léger – plus pratique pour se déplacer dans un environnement « hostile ». Et pour s’adapter au site qui regorge de pièges connus des carpes, il conviendra d’opter pour un moulinet doté d’un nylon résistant (35-40 centièmes), d’hameçons forts de fer et de montages faciles et robustes. Côté amorçage, choisissez-le odorant et attirant, et pour l’appât, préférez les bouillettes carnées, parfaitement adaptées à ce type d’environnement.

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